Tract "Résistance n°5": Retraites RATP - rien n'est négociable! - Ils nous prennent pour des naïfs!
Retraites RATP: Rien n’est négociable! Ils nous prennent pour des naïfs. Opposons-leur notre lucidité et notre détermination à ne pas laisser passer une grave étape vers la mise en concurrence et la privatisation ainsi que la remise en cause de nos acquis.
Pour le gouvernement, relayé par la direction de l’entreprise, le coup de force contre notre régime de retraite a un but: faire de
partie constituante de notre statut et du statut de l’entreprise, constitue un obstacle à la mise en concurrence et à la privatisation. Aucun actionnaire privé n’accepterait de prendre à sa charge la responsabilité sociale du paiement des retraites des salariés…
Pour tenter de faire passer la pilule (en catimini, fin décembre comme par hasard), la direction de Mais que 6 syndicats (hormis Le gouvernement veut faire d’une pierre deux coups: préparer la mise en concurrence et la privatisation, fragiliser et mettre en cause à court terme nos droits à la retraite. Notre régime serait « adossé » au régime général et aux régimes complémentaires du privé. En ce qui concerne le maintien des droits spécifiques de notre régime, âge de départ, 37,5 annuités avec 75% du salaire, calcul du montant des pensions sur les 6 derniers mois,... les « garanties » sont illusoires.
organisations, ouvrir la voie à la privatisation, ce serait « une opération neutre » pour les salariés! Les mêmes refusaient déjà en 1995 et en 2003 de défendre notre régime que l’action des salariés avec leur syndicat majoritaire a réussi à préserver.
Laisser croire que le gouvernement financerait durablement la différence entre le régime général et notre régime particulier, alors que justement la régionalisation est le prétexte à son désengagement financier et qu’il
organise la marche à la privatisation, c’est tromper les agents. Le moindre prétexte sera bon pour lui, une fois notre régime cassé, pour revenir sur ses soi-disant « garanties »: déficit public, « distorsion » de concurrence avec les opérateurs privés…
La seule garantie véritable du maintien de nos droits, c’est notre intervention, comme en 1995 et en 2003, pour la sauvegarde de notre régime, contre la privatisation, pour le service public.
Le gouvernement tente de précipiter les choses à la hussarde en essayant d’adopter le décret d’adossement avant le 31 décembre. Mais cela ne pourra pas se faire comme ça! Même la présidente de
La bataille pour la sauvegarde des régimes particuliers de retraite ne fait que commencer. Le gouvernement prend soin de détacher le cas de On ne saurait mieux mettre en évidence la nécessité de faire converger nos luttes pour gagner comme en 1995. En parallèle avec nous, les 14400 salariés de
multiplié les actions dans le même sens.
Un spectre hante Matignon et l’Elysée: celui du « tous ensemble » de 1995. Déjouons le piège de l’isolement des mouvements!
Le pouvoir s’est empressé de faire un pas en arrière pour désamorcer, provisoirement, la grève des cheminots des 21 et 22 novembre. Il essaye de cantonner au plan local les luttes de Le 29 mai, le peuple a rejeté le projet de « constitution » européenne. Il a battu en brèche la fatalité de la dictature de l’UE. La défense du service public, le rejet de la mise en concurrence et de la marchandisation de toutes les activités humaines ont été au cœur du vote NON. Ce vote a disqualifié, privé de toute légitimité les directives, règlements et autres « normes comptables » européens qui servent de prétextes et d’instrument pour démolir le service public en France et notamment
Agissons tout de suite! Signez, faites signer la pétition « comme les cheminots, les électriciens, les gaziers, les traminots de Marseille, … je m’oppose à la privatisation rampante de
Cette pétition s’adresse d’abord au gouvernement, directement responsable de la casse programmée de notre régime de retraite et de la perspective de mise en concurrence en vue de la privatisation.
Elle s’adresse aussi au Conseil régional qui vient de prendre le contrôle du STIF. La majorité au Conseil Régional, conduite par M.Huchon, a les moyens, 18 mois avant 2007, d’agir tout de suite contre le processus de marchandisation et de privatisation des transports en Île de France. Elle peut et doit refuser de jouer le rôle d’organisme qui mettrait en concurrence les transporteurs et détruirait le service public. Aussi, notre pétition exige immédiatement du gouvernement et du STIF :
- Le retrait du projet d’adossement de notre régime de retraite au régime général et le maintien du financement de nos retraites par l’Etat et
- Le maintien à
- L’engagement de confier toutes les extensions du réseau à
- la suppression du service « garanti ».
Les premières pétitions rassemblées seront remises le mardi 20 décembre au ministère des transports et au Conseil régional.