Abrogation des décrets du 26 décembre - Non à l'adossement de notre régime de retraites - convergences GDF, EDF, SNCF

Publié le par camarade SA

Non à l’adossement du régime de retraites RATP au régime général.

Abrogation des décrets du 26 décembre!

Le 26 décembre dernier, ont été promulgués les décrets adossant notre régime de retraites au régime général. Comme pour le CPE, le gouvernement choisit le coup de force. Les communistes du collectif PCF-RATP-Bus disent non à la tentative de fait accompli et appellent les agents à dire NON, à exiger l’abrogation de ces décrets qui menacent nos retraites, l’ensemble de notre statut, qui ouvrent la voie à la mise en concurrence et la privatisation de notre entreprise publique de service public. Comme pour le CPE, les conditions existent pour gagner. L’heure est plus que jamais à la lutte, non à la résignation!

A la RATP , plus de 22000 salariés (90% des consultés) se sont déjà prononcés contre le projet d’adossement de nos retraites au régime général à l’occasion du référendum interne organisé par la CGT. L ’attaque contre notre pouvoir d’achat suscite une forte réaction des agents. Il est directement lié avec l’adossement du régime : blocage des salaires pour compenser la hausse des cotisations sociales, intégration de celles-ci dans le revenu imposable…

L’exemple de GDF fait voler en éclats toute la propagande doucereuse de la direction de la RATP , , relayée complaisamment par certaines organisations syndicales. La casse du régime spécifique de retraite prépare la privatisation. Aucune pseudo « garantie » crédible et durable ne vaut pour l’avenir des acquis des salariés. Les salariés d’EDF-GDF ont mené une lutte de très haut niveau en 2004 contre la casse de leur régime. Sarkozy avait juré que la part de l’Etat ne tomberait pas en dessous de 70% du capital et que la création d’une nouvelle caisse de retraite préserverait les acquis du régime IEG. Contrairement à ses engagements, 18 mois plus tard, le gouvernement met à l’ordre du jour la privatisation de GDF avec la fusion avec Suez, la mise en concurrence avec EDF, la mise en cause du statut des gaziers et des électriciens à commencer par les personnels communs d’« d’EDF-GDF services ».

Aujourd’hui, le gouvernement est en grande difficulté pour se défausser derrière les prétextes « européens » pour faire passer sa politique au service du MEDEF et des marchés financiers. La victoire du NON le 29 mai a battu en brèche la fatalité de la dictature de l’UE. Elle a désavoué, privé de toute légitimité les traités, directives et règlements qui voudraient notamment imposer la casse des services publics en France.

Concernant la remise en cause des régimes particuliers, au nom de quoi devrions-nous nous soumettre aux nouvelles normes comptables (IAS-IFRS) que les technocrates de l’UE prétendent imposer ? Elles sont ouvertement conçues dans le seul but de répondre aux intérêts financiers des actionnaires, ce qui met en évidence la perspective d’une privatisation à court terme. De même, nous n’avons pas à nous soumettre au projet de règlement européen « sur les transports de voyageurs par fer et par route » qui vise à justifier la mise en concurrence et la privatisation de la RATP (de la SNCF ).

Les convergences d’intérêts sont flagrantes pour défendre et développer le service public. Nous pouvons et devons faire monter les convergences de lutte.

La casse des régimes de retraites des entreprises du secteur public est une étape décisive dans le processus de privatisation. Tous les services publics, les fonctions publiques sont concernées. Après notre victoire en 1995, notre mobilisation en 2003, les gouvernements successifs ont adopté la tactique de s’attaquer à nos entreprises une à une. En 2004, EDF et GDF; en 2005, la RATP , en 2006 La Poste , la Banque de France, la SNCF en 2007.

Le 16 mars, les cheminots retraités manifestent notamment contre la perspective d’adossement au régime général. Dans les jours à venir, prenons le train tous ensemble!

Electriciens, gaziers, agents de la RATP , postiers, cheminots, fonctionnaires, jeunes…, nous pouvons être ensemble une force incontournable pour battre tout de suite la politique gouvernementale.

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