CN des 8 et 9 septembre - Intervention de Stéphane Auriol

Publié le par Stéphane Auriol

Conseil national du PCF des 8 et 9 septembre 2006

Intervention de Stéphane AURIOL, Fédération de Paris, secrétaire du collectif PCF RATP Bus

"A la RATP, l'alternance on connaît!"

Le collectif PCF-RATP-Bus diffusait ce matin un tract-pétition contre la privatisation de GDF. On a senti chez les camarades, les syndiqués, les salariés une envie d’agir très rapidement sur cette question.

La priorité pour nous, c’est la rupture avec cette politique de privatisation rampante. Pour cela, avant comme après les élections, notre action dans l’impulsion des luttes pour rassembler les salariés est primordiale, notamment à travers les candidatures communistes qui peuvent seules porter cette rupture, à condition de se dégager de l’alternance.

A la RATP , l’alternance, on connaît. La politique de mise en concurrence et de privatisation est poursuivie depuis 15 ans. La droite accélère le processus. La « gauche plurielle » y a joué son rôle avec la déspécialisation géographique et la régionalisation. Le Président PS de la Région , Huchon, à la tête du STIF depuis un an, va dans le même sens cherchant dès son arrivée à déposséder la RATP de son patrimoine public, confiant à des filiales privées des nouvelles lignes de nuit, maintenant le « service garanti » que la droite avait imposé pour remettre en cause le droit de grève.

Concrètement la rupture avec cette politique implique : 1)- de construire les convergences avec les autres services publics, notamment EDF-GDF, la SNCF , contre la casse de nos statuts, référence sociale pour l’ensemble des salariés du pays et notamment de nos retraites. A la RATP , exiger l’abrogation des décrets de décembre 2005. 2)- se positionner clairement et se battre pour l’abandon de la politique de mise en concurrence des transports en Ile-de-France avec la défense et le développement du monopole RATP/SNCF. 3)- Se battre pour le maintien et le renforcement du statut d’entreprise nationalisée avec notamment la réintégration de toutes les activités filialisées, pilier d’une logique de coopération entre opérateurs publics dans le sens de constituer un service public national du transport urbain. 4)- Forts des 55% de NON à la « constitution » de la « concurrence libre et non faussée », nous n’avons aucune raison d’accepter la fatalité des directives et règlements européens. Ces instruments et prétextes à la privatisation sont illégitimes, disqualifiés. Dans chaque pays, nous pouvons y résister et les mettre en échec.

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